VASE DE VIE
- alexandrapeala
- 15 mars
- 1 min de lecture
Dernière mise à jour : 22 mars
Un soupir,
Une pensée fragile enveloppe mon Esprit confus,
Un souvenir,
Un sentiment se cabre,
il n'est pas revenu,
L'espoir...
Exilé aux portes des rêves,
Les embruns sur le visage, on avance, paupières closes pour protéger nos yeux brûlants.
Nous avions des droits,
Nous pouvions choisir,
Nous avions nos corps,
Nous étions fortes,
Nos grands-mères se sont battues... beaucoup en sont mortes,
Pour la liberté de donner la vie, pour s'honorer,
Tout est bafoué, piétiné, dégénéré...
Une humanité de bébés imposés,
Des femmes aux corps torturés,
Des enfants sans avenir puisque sacrifiés,
Des femmes objets affolées,
Demain est aujourd'hui...
Hier s'est évanoui.
Les combats n'ont servi qu'un temps, à protéger les mamans...
Et nos bouches fermées,
Et plus de poings levés,
Des humains à genoux,
Des enfants transparents, des parents absents.
Le droit à l'avortement,
Refusé, illégal,
Des petits pour qui ?
Des enfants pour quoi?
Le vivant...
l'Amour,
L'argent,
Le sang,
...mon cœur pleure pour toute cette humanité qui s'affole et dégringole.
J'ai passé ma vie à prendre soin des mamans et des bébés, comme accompagnante de la naissance, art thérapeute, et aujourd'hui encore je fais des thèmes de naissance en tant qu'Astrologue.
Mais là, c'est la femme qui hurle, et même si moi, je ne suis plus concernée par la grossesse, mes filles, mes soeurs, vos filles, vos femmes, le sont encore !
Ne laissez pas passer cela,
Les droits reculent...
Les "faiseuses d'anges" existent toujours dans ce monde, beaucoup de clandestinité pour avorter.
Des souffrances, des enfants maltraités, affamés, immonde, des morts, du sang.
Jusqu'à quand, et jusqu'où allons nous accepter de régresser...




