"Sauvage"
- alexandrapeala
- 29 oct.
- 4 min de lecture
Peinture sauvage
« Le faucon des Neiges » 50 X 65 cm, techniques mixtes.
L'indompté, l’irrévérencieux, l'insoumis de nature et par essence… ce qui ne peut se rendre.
Quand quelque chose se met devant lui pour le dresser, le sauvage le gravit, le contourne, rugit, se cabre, l’ignore, vole au-dessus s’échappe ou périt. Quand il n’en a pas l’utilité, Il est souvent, sans égards pour cette chose insignifiante à laquelle il n'accorde pas d'importance. Il poursuit sa route car son instinct de vie est d'ETRE, et c'est là, la seule fonction du vivant : SURVIE, inné, présence…
Qu'il soit minéral, végétal, animal et donc humain aussi, il porte cet instinct en lui, il est animé par lui. Le reste n’est que construction éphémère, illusion et mécanismes acquis.
La nature « reprend ses droits » ne dit-on pas ? Une ville post-apocalyptique désertifiée s’anime doucement d’une nouvelle faune et flore et redevient sauvage. La VIE grignote petit à petit les décombres avant d'engloutir les ruines, ne laissant qu’un vague souvenir de ce qui fut, éphémère, car rien ne dure...
Des milliards de petites graines audacieuses, des ailles, des pattes grouillantes, poussent l’ancien et envahissent chaque espace du paysage, recouvrant de vie !
C’est l’allégorie de l’Espoir en action et c'est Naturel, il n’y a rien à vouloir ou retenir, cela se fait.
C'est un fait, la vie s'adapte se sur-adapte, est résiliente, et continue. Nul ne sait pourquoi ce phénomène est là, c'est la définition du Vivant, celui qui croit/croît par Essence :
Sauvage comme l'eau dévastatrice qui engloutit des continents, même les plus forts, colosses aux pieds d’argile, évolués, civilisations orgueilleuses, merveilleuses, qui finissent par sombrer au fond des abysses et de l’oubli même. Rendues, vendues, à la mémoire, au temps glouton qui avale dans un tourbillon et rend amnésique.
Sauvage le volcan qui explose, brûle et recouvre de ses cendres ardentes chaque parcelle de vie sous son ventre de feu… et sauvage la graine qui germe et repousse dans la lave encore tiède.
Sauvage comme le vent qui écorne les bœufs, et ratisse les steppes, créant des tempêtes de sable remaniant les déserts, hurlant au fond des gorges.
Sauvage comme ces milliards d'insectes qui grouillent, on ne sait comment ? mus par une pulsion de vie et de reproduction incessante, envahissante, et tellement essentielle à l'écosystème.
Le sauvage fait partie de la vie, il est cet équilibre indomptable qui régit le vivant. Aucune forme ne peut-être contenue et contrôlée indéfiniment, car elle reprend toujours ses droits, elle jaillit, déborde, expulse sa souveraineté !
Sauvage comme ces chevaux qui *refusent la bride et le mors !
Rebelle, cruelle insaisissable, la sauvagerie est là, en nous toujours prête à se réveiller car nous sommes cela aussi derrière nos façades « policées », éduquées...Ne croyez-vous pas qu'il en faut une sacrée dose de culot sauvage pour oser se dédoubler, se multiplier et se recréer à chaque instant ! **Même notre squelette est intégralement régénéré tous les 10 ans, le vieillissement n'est donc pas lié à l'usure du temps.
Sauvage l'enfant qui affronte ses émotions et ose crier et rire en même temps.
Sauvage la mère qui se met devant le fusil pour tenter de défendre la chair de sa chair, au péril de sa propre vie.
Sauvage la gazelle qui détale de toute sa pulsion de vie, face aux crocs des hyènes…et sauvages les dents qui ont faim…
Sauvage celui qui refuse l'asservissement, le bannissement, l'enfermement. Il sait que rien ne pourra contenir un esprit libre pas même une onde invisible ou une quelconque supercherie.
Sauvage celui qui dépasse sa peur et se réveille à lui-même !
Sauvage celui qui voit l'oiseau voler et se projette dans son cœur libre.
Sauvage celui qui résiste, s'accepte se vit, là, la sans attentes ni attachements, car il sait qu'il est déjà mort tant de fois.
Sauvage la mort, sauvage la vie, sauvage l’amour, sauvage l'expérience...
Alors je vous montre ce rapace sauvage, qui fond sur vous, ses serre dehors, à découvert, prêt à déchiqueter pour ETRE, volant dans la neige froide, au-dessus des Montagnes bleues.
Ne rêvez-vous pas de sentir ce qu'il ressent dans son cœur ? D'être comme lui, puissant, vivant sauvage. Libre, sans états d'âme, sans ego blessé, sans rien d'autre que la pulsion de vie, l'Amour en vous.
À présent recevez le message du faucon des neiges.
Il fait le lien entre ciel et terre c'est un messager. Utilisez votre intuition et votre vision, il vous fournit la sagesse pour voir sous un nouvel angle, de plus haut de préférence. Observez, cherchez, développez votre conscience spirituelle. « Messagerie du monde des esprits », sa clairvoyance vous guidera, sa puissance vous envahira, restez connecté sur l'essentiel, sur votre tâche à accomplir, sur ce qui est vraiment important pour vous ! Sa vision vous permet de voir clairement ce qui vous attend et défier les obstacles. Il est aussi le moment venu, prêt à passer à l'action. Quand vous aurez acquis la capacité de voir ce que les autres ne voient pas encore...vous saurez quoi faire en conscience ! Vous connaissez les grands mystères de la vie qui porte en elle, en chacun, une sensorialité accrue annonciatrice aussi de renaissance.
Le faucon guide et vole puissamment vers son destin comme vous
!
La sensorialité des é-toiles astrologie créative et intuitive
TEXTE et PEINTURE Akara Peala
Prestations/accompagnement ici
Tous droits de reproduction réservés.
Ne pas dissocier image et texte.
*Maxime Le Forestier.
**Anne Givaudan




